Artiste

Diplômée en économie, droit et psychologie... formée également aux arts de la scène, Alix Godon puise son inspiration aussi bien dans les sciences dures, les sciences sociales, le théâtre, la science- fiction, ... que dans son quotidien.

En multipliant les approches, Alix Godon cherche à éprouver de nouveaux protocoles (jeux) de créations afin de questionner les rapports complexes que l’on entretient avec le réel (filtres cognitifs/représentations qui colorent notre vision des choses...), avec l’environnement et la société, avec soi-même et les autres (l’être/l’étant - le genre) etc. Son cheminement revient à parler de l’homme : de son besoin de sens, des batailles internes que ce besoin engendre, et de son rapport ambivalent à la liberté. Habitée par l’idée de résonance, soucieuse de faire des liens, sa pratique initialement axée sur des séries de techniques mixtes sur papier, intègre progressivement d’autres arts ainsi qu’une dimension collective et participative. Ses travaux allient recherches et séries nées d’automatismes, ont une forte portée symbolique et sont « toujours en cours ».  On lui reconnait autant une filiation avec l’art brut que la coloration d’art & sciences.

Ses créations remontent à son adolescence, mais l’artiste accepte de les montrer qu’à partir d’une rencontre décisive avec la galerie écossaise Theblueroof qui lui offre sa 1ère exposition personnelle ainsi qu’une résidence et une bourse de création fin 2017. Deux autres expositions Arrêt s/images en 2018 et Trait-d’U en 2019 alternent avec des expositions collectives, jonglant entre Calais, Paris et Bruxelles. En 2020 l’artiste participe à l’exposition des 10 nominés du Prix Icart Artistk Rézo qui s’est poursuivie par une résidence dans les ateliers de la ville de Paris. À l’été 2021, la plasticienne est en résidence-mission à Amiens orchestrée par la DRAC des Hauts-de-France. Elle y a présenté son exposition Fiction-s, et y a mené des projets et oeuvres participatives mêlant arts oratoires, intervention dans l’espace public, vitraux, contes... ; projets attestant de nouvelles pistes de recherches marqués du sceau du confinement. 
En 2022, l’artiste est sélectionnée par la Galerie Giardi pour l’exposition collective Transition Dreams, dans le cadre de la biennale internationale de design de Saint Étienne. L’artiste a achevé en 2023 sa première résidence artistique CLÉA,  sur les terres du pays d’opale, revisité à la lumière des contes et histoires que l’on se raconte. En juillet 2023, elle est invitée à présenter une exposition personnelle, L’Homme, cet animal nu(-l) à la Chapelle des Carmes.  Ses oeuvres ont intégré des collections au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Australie.

Elle sera en 2024 en Pays Boulonnais, en résidence artistique de 4 mois avec la CAB et la DRAC, pour questionner le patrimoine notamment immatériel.